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Cake day: June 21st, 2023

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  • Aller, mes deux préférés et méconnus !

    Jinrui wa Suitai Shimashita (Humanity Has Declined) (12 épisodes) : L’humanité a été quasi décimée. La Terre est maintenant aussi occupée par des “fées” de 10cm de haut qui ne vivent que de sucrerie et un peu trop intelligente (genre, au point 'avoir des usines). On suit “la médiatrice” qui est chargé de la bonne entente avec les fées… et dur d’en dire plus car c’est totalement délirant ! Post-apo cynique mais trop drôle et sérieux quand il faut, un petit côté glauque au milieu du mignon avec ces fées trop bizarres (tout public quand même). Et toujours surprenant dans le bon sens. J’aurais tellement aimé que ça soit plus long ! (difficile à trouver par contre).

    Shoujo Shuumatsu Ryokou (Girl’s last tour) (12 épisodes) : Encore un anime qui aurait mérité sa fin car l’adaptation est génial ! (6 tomes en tout, 4 d’adapter mais je le conseille quand même). Deux gamines essaient de monter toujours plus haut dans les ruines de la civilisation, des miliers de kilomètres de strates de villes désertées de toute vie. Entre recherche de nourritures et questionnement sur l’existence, c’est à la fois doux et triste, avec une musique et un design très au service de l’histoire.





  • Hier, j’ai terminé (en un rien de temps) le roman “Stone Butch Blues” de Leslie Feinberg, traduit et rendu disponible gratuitement par Hystériques & AssociéEs (avec autorisation). Je vous met leur résumé :

    Stone Butch Blues raconte l’histoire de Jess, né·e aux États-Unis dans les années 1950 au sein d’une famille juive et prolétaire. De son enfance rythmée par les interrogations des passant·e·s sur son genre (« c’est un garçon ou c’est une fille ? ») à son adolescence et sa découverte des bars de nuit où se côtoient lesbiennes, drag queens et travailleuses du sexe, de ses premières embauches en usine avec d’autres butchs à sa transition, jusqu’à sa rencontre avec le mouvement LGBT naissant, son parcours traverse les décennies et nous parle d’amour, d’amitié, de politique, d’identité. Par dessus tout, Stone Butch Blues est un hommage à la solidarité et à la construction de ces communautés qui nous permettent de tenir ensemble et de survivre à la violence de ce monde.

    Ça a vraiment été une claque. On y parle oppression sous toutes ses formes (sans exclure celle qui a lieu au sein des communautés LGBT), et aussi beaucoup de thématiques sur l’identité de genre et plus. (pas mal d’info de remises en contexte, notamment des luttes en cours et des répressions en cours… c’est dur de voir que tout ça, c’était y a si peu de temps, surtout dans ce contexte de régressions des droits), ainsi que de non-binarité, avec tout ce que ça entraîne encore aujourd’hui au sein même des communautés LGBT+.

    C’est vraiment bouleversant de voir toute cette violence à l’égard des “différents”, les convergences et divergences des luttes (entre syndicalisme, émancipation des femmes, lutte des personnes noirs, gay/lesbiennes et plus…), ce qui progresse au fil du temps, et ce qui reste, mais aussi toute cette solidarité, ces moyens de survie… J’ai beaucoup appris, tout en suivant avec plaisir et tristesse les différents personnages. Et j’ai beaucoup apprécié les notes d’espoir après des passages très sombres. Et ça donne envie de se battre.

    Attention quand même si vous êtes sensible à la violence. Et au syndrome de “aller, un autre chapitre après j’arrête”.